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LA DETERMINATION D’UNE ADA : LILO DANIELYAN – MIGRANTE, ARTISTE, ET DOCUMENTARISTE

This translation from English is part of the Fall 2021 Translations Issue for student translators.

L’histoire de Lilo Danielyan, raconte la détermination d’une migrante, artiste, et documentariste pour recevoir une éducation. 

“J’étais supposée venir à Smith avec ma meilleure amie, mais elle a changé d’avis. J’ai décidé moi même que Smith était une opportunité qui ne reviendra jamais. Je devrais y aller toute seule” dit Lilo Danielyan. 

Danielyan est arrivé aux États-Unis à 19 ans, pendant l’été de 2012. Elle n’était pas étrangère au procès de migrer. Danielyan est née en Arménie pendant la première guerre de Nagorno-Karabakh. A deux ans, elle a quitté l’Arménie pour le Kazakhstan avec sa famille, ou elle a grandi et était partiellement formée à l’université. Quand elle a reçu un visa pour participer dans le programme ‘Travail et Voyage USA’ Danielyan est partie à Portsmouth, New Hampshire pour travailler comme cuisinière de préparation dans un restaurant. 

“J’ai travaillé pendant toute l’été. J’aime bien habiter aux États-Unis et j’étais terrifiée de rentrer chez moi, de recevoir mon diplôme sans plan de suite. C’était vraiment très dur de survivre en tant que femme dans mon pays sans ni connections ni argent, » dit-elle.  

Danielyan explique qu’à cette époque-là, les jeunes femmes Arméniennes dans le Kazakhstan devaient faire face à la pression de se marier jeune. Elle voulait continuer son éducation – elle n’était pas prête à fonder une famille – et décida enfin de ne pas rentrer chez elle.   

Contre les vœux de ses parents, Danielyan est restée aux US après son programme de travail, et a postulé pour une extension de son visa, en travaillant à des postes différents. Pendant les cinq prochaines années, elle sauva son argent, apprit à conduire une voiture, établit sa résidence, et navigua le système de collège communautaire. 

Le processus de retourner à l’école était isolante, et Danielyan était d’avantage affecte par le stress financier, manque d’accès aux transports en commun, et la bureaucratie du transfert de crédits. Avant d’être venue à Smith, elle a passé de nombreux semestres à Southern Maine Community College et l’Université de Southern Maine, travaillant à mi-temps en même temps.                                                                                                                                                             « Je me sentais isolée comme étudiante plus âgée. Je n’avais pas le temps de former des connections avec mes professeurs parce-que je travaillais tout le temps. Et le fait d’avoir fait tout ça toute seule, ça m’avait pris énormément de temps de tout organiser – les formulaires, les logistiques. On se sentait comme on n’appartenait pas à cet endroit » dit-elle. 

Danielyan se rappela qu’une de ses professeurs lui a parlé d’un programme pour des femmes âgés plus de 24 ans, et lui a encouragé de s’y renseigner. Peu de temps après, elle a rempli l’application au programme Ada de Smith et était acceptée. 

Maintenant étant à Smith, Danielyan a déclaré sa formation en psychologie avec une passion pour la photographie, et se spécialise en film documentaire. Elle fait aussi du travail commercial le côté. Pour elle, les deux domaines ont un lien complexe. Artistiquement, elle aime bien explorer les domaines qui relient les gens, comme la migration et le traumatisme. Ses études en psychologie lui donnent une compréhension beaucoup plus profonde de ces sujets, et lui montrent de nouvelles perspectives qui informent son côté artistique. Pour de raisons pratiques, Danielyan a déclaré sa formation en psychologie pour lutter contre le stigmate qui entoure la poursuite des domaines artistiques dans sa famille. Elle savait que le cursus ouvert à Smith lui donnerait la liberté de s’inscrire dans des cours à travers plusieurs domaines. 

« La photographie est plus qu’un loisir pour moi. C’est une passion que je vais continuer quel que soit la raison. Peut-être j’arrêterai quand j’atteins une sorte de conclusion pour moi-même. Je le fais car c’est quelque chose d’important pour moi, » dit-elle. 

Comparé à son expérience précédente à l’université, Danielyan se sent beaucoup plus chez-elle a Smith. Elle apporte les expériences qu’elle a vécu à ses cours, et partage sa perspective en tant qu’immigrante et les difficultés de parler l’Anglais comme langue secondaire.   

Elle était affectée quand une camarade de classe lui a écrit une lettre le semestre dernier, lui remerciant pour les perspectives qu’elle avait partagé. 

« Des fois je me sens comme une sœur ainée [dans la salle de classe]. Ça marche dans les deux sens. J’apprends aussi beaucoup grâce aux étudiants traditionnels. J’aime bien essayer de connecteur avec eux et de ne pas me séparer du groupe selon ma différence d’âge, » dit-elle. 

Regardant ses plans de poursuite après Smith, Danielyan considère retourner en Arménie pour produire un documentaire de court-métrage. Elle pense aussi joindre une organisation appelée TUMO, un centre d’éducation gratuite pour apprendre aux adolescents Arméniens défavorises de se spécialiser en technologie et en dessin. 

« J’aimerais vraiment me connecter avec eux, m’impliquer, peut être enseigner un cours. Je continue d’y retourner sans connaitre la raison. Je pense vouloir faire quelque chose pour ma communauté chez moi » dit-elle. 

(Photo produit par Lilo Danielyan)